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Monuments - 2

Ancien couvent de la Baumette

5 étoiles *****

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47.45084 N-0.58746 W

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47.45084, -0.58746

          Le corps de logis comporte une dizaine de pièces de grande taille, toutes d’origine, dont : réfectoire, cuisine, cave, buanderie.

          Le couvent possède un cloître du XVIIIe siècle, une chapelle du XVe siècle possédant encore une voûte en châtaignier d’origine, et un autel du XVIIe siècle, offert par le maréchal de Brissac. À l’extérieur prennent places, une cour intérieure, un ancien cimetière jouxtant les bâtiments, ainsi que des jardins en terrasse taillés dans le schiste du Roc de Chanzé avec des bassins et puits.

          LIEU ILLUSTRE

          Rabelais, lui-même, en parle dans Gargantua (« je scay des lieux, à Chinon, à La Balmette et ailleurs, ou l’étable se trouve au plus haut du logis »). En effet, l’étable et la cave qui lui fait suite, sont creusées dans le roc de Chanzé, à un niveau supérieur aux habitations.

          Geoffroy d’Estissac, dont le secrétaire particulier était Rabelais, y résida également.

          Le célèbre poète Joachim du Bellay fut également un habitué des lieux.

          En 1598, le roi de France Henri IV, résidant à Angers lors de la préparation de l’édit de Nantes, vint entendre les vêpres au couvent de La Baumette.

          En 1946, le couvent des Cordeliers de la Baumette est classé au patrimoine des Monuments historiques.

          De nos jours, l’ancien couvent des Cordeliers est un lieu en grande partie réhabilité. Le bâtiment principal est utilisé comme lieu d’expositions artistiques et culturelles.

          Château de Champtocé/Loire (lieu de naissance de "Barbe bleue")

          5 étoiles *****

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          47.41252 N-0.86118 W

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          47.41252, -0.86118

              Au Moyen Âge, le château fut la première place forte de l’Anjou sur la rive droite de la Loire, la première ligne de défense contre le duché de Bretagne et surtout, un péage très important. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que la forteresse de Champtocé prit sa forme actuelle.

              Ah ! ce Gilles de Rais ! Que dire de lui sinon que son surnom était le vrai « Barbe bleue » !

              Né à une date inconnue (au plus tôt durant l’année 1405) au château de Champtocé-sur-Loire et mort le  à Nantes, est un chevalier et seigneur de Bretagne, d’Anjou, du Poitou, du Maine et d’Angoumois.

              Actif durant la seconde phase de la guerre de Cent Ans qui mêle conflit contre le royaume d’Angleterre et guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons, il se rallie au camp du roi Charles VII et finit par sceller une alliance avec son influent cousin, le grand chambellan Georges Ier de La Trémoille. Gilles de Rais est ainsi amené à combattre les Anglais aux côtés de Jeanne d’Arc mais les relations entre ces deux compagnons d’armes demeurent peu connues, faute de sources. Au cours de leurs campagnes militaires communes, le baron de Rais contribue notamment à la levée du siège d’Orléans avant d’être promu maréchal de France le , jour du sacre royal de Charles VII à Reims.

              Le 15 ou le , il moleste le clerc Jean Le Ferron dans l’église de Saint-Étienne-de-Mer-Morte avant de se saisir du château local, violant ainsi les immunités ecclésiastiques et portant atteinte à la majesté de son suzerain, le duc Jean V de Bretagne. Arrêté le  dans son château de Machecoul, il est conduit dans le duché de Bretagne. En , il est jugé par l’officialité de Nantes pour hérésie, sodomie et meurtres de « cent quarante enfants, ou plus ». Simultanément, il est condamné à la pendaison et au bûcher par la cour séculière nantaise pour son coup de force à Saint-Étienne-de-Mer-Morte ainsi que pour des crimes commis sur « plusieurs petits enfants » sans précision de leur nombre.

              Ce château porte encore dans ses pierres, le fantôme de Barbe bleue…

              Château du Plessis Bourré

              5 étoiles *****

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              47.60183 N -0.54249 W

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              47.60183, -0.54249

               

               

                  Sans aucun doute l’un des plus beau château du Maine & Loire…

                  L’espace aménagé autour du château recrée l’illusion que le château sort des eaux qui l’entourent.

                  En raison de ses larges douves que franchit un pont de quarante-quatre mètres de long et d’une architecture clairement défensive – double pont-levis, donjon et chemin de ronde – c’est une forteresse, mais aussi une résidence d’agrément.

                  On peut y voir notamment de très beaux plafonds « à caissons ».

                  C’est cette particularité qui lui confère les qualités d’un château dit de transition, car il témoigne de l’arrivée de la Renaissance (hautes fenêtres à meneaux, grands salons…), tout en conservant les caractéristiques de la place forte (quatre tours massives, douves, ponts-levis et chemin de ronde).

                  Parfaitement visible de la route, il a séduit de nombreux réalisateurs de cinéma pour leur films, Peau d’âne (1970),  Fanfan la tulipe (2003), le Bossu (1997),  pour ne citer qu’eux, ont été tournés dans ce château.

                  Chaque année, une fête médiévale y est organisée mettant en scène les fameux tournois sur la lice à cheval… Perpétrant ainsi la légende des chevaliers du moyen-âge…

                  Jardins du château du Pin (Champtocé)

                  4 étoiles ****

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                  47.42763 N, -0.85013 W

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                  47.42763, -0.85013

                        Une belle balade à faire dans un décor naturel. Juste avant l’entrée du bourg de Champtocé en direction de Nantes, prendre la petite route à droite sur quelques petits kilomètres (le château est indiqué sur un petit panonceau).

                        Le château détruit en partie et reconstruit sur les anciennes ruines au XIVème et XVème siècle, ne se visite pas de l’intérieur. Parmi les vestiges il reste le donjon carré abritant un superbe escalier du XIIème siècle.

                        Deux fois par an, au printemps et en automne, lors d’un week-end se déroule la fête des plantes où se retrouvent de nombreux exposants. Un autre événement en août rassemblera les passionnés de tomates.

                        Un très beau jardin aux ifs taillés en topiaire, une terrasse aux bacs d’agrumes, un potager ponctué par sa collection de roses et une immense pelouse vous accueilleront lors de votre visite.

                        Visite du 1er mai au 1er octobre le dimanche de 14h à 18h ou sur rendez-vous le reste de la semaine – Jane de la Celle – 06 11 68 61 81

                         

                         

                         

                         

                        Fours à chaux de la Veurière (Angrie)

                        4 étoiles ****

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                        47.58435 N, -0.91171 W

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                        47.58435, -0.91171

                                Le four à chaux ou chaufour est une catégorie de four à calcination dans lequel on transforme le calcaire en chaux par calcination et accessoirement où l’on cuit la céramique. C’est généralement un ouvrage vertical fixe et ouvert par le haut, mais on trouve également des fours horizontaux et rotatifs.

                                La fabrication de la chaux constitue l’art du chaufournier.

                                La chaux est obtenue par calcination d’une pierre calcaire à environ 900 °C, dans des fours à chaux, opération pendant laquelle du dioxyde de carbone (CO2) et de l’oxyde de calcium (CaO, aussi appelé « chaux vive ») sont produits. Cette dernière prend l’apparence de pierres pulvérulentes en surface.

                                L’opération suivante consiste à hydrater (« éteindre ») ces pierres par immersion dans l’eau. Cette réaction très exothermique transforme le CaO en hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) et provoque la dislocation ainsi qu’un foisonnement. Le résultat est une pâte, qui prend le nom de « chaux éteinte ». La présence d’autres composés (argile…) dans la pierre peut modifier la phase d’extinction, conduisant à produire différents types de chaux (voir chaux).

                                Cette matière, mêlée éventuellement à des agrégats, est utilisée dans le bâtiment pour la confection d’enduits et de mortiers.

                                 

                                 

                                 

                                 

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